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JES6 - Pour une France Juste, Ecologique et Sociale

Ce blog rassemble mes idées et constitue une modeste pierre pour bâtir une alternance en 2022.

Semaine du 5 juin

Les articles de cette rubrique font, chaque semaine, la synthèse des interventions d'invités politiques de la nouvelle émission "A sa place, vous feriez quoi?", du lundi au jeudi sur France Info et i-Télé. A chaque jour, un invité appelé à se prononcer sur le thème retenu, en répondant à la question "à la place du ministre concerné ou du président de la République, qu'auriez-vous fait?" L'article qui suit reprend tout ou partie des quatre thèmes abordés en soulignant la réaction face à l'actualité ou la proposition concrète de l'invité concerné. Enfin, pour finir, mon jugement sous la forme d'une appréciation générale, lançant ainsi le débat, à l'attention des lecteurs: à chacun de se faire son opinion, en laissant un commentaire.

Thème 1: dissolution ou démission? Invitée: Marie-France Garaud, ancienne conseillère de Jacques Chirac et auteur de La fête des fous. Qui a tué la Vème République?, récemment publié. Réaction: les institutions de la Vème République, et la Constitution telle que le général de Gaulle l'avait pensé, ont été poignardées par François Mitterrand et Jacques Chirac. En acceptant tout à tour la pratique de la cohabitation, dont la première (en 1986) les associa tous deux, ils ont contribué à faire tanguer des institutions pensées pour renforcer le pouvoir du chef de l'Etat qui dispose, entre autres, du droit de dissoudre l'Assemblée, de la possibilité de retirer sa confiance au premier ministre ou encore de démissionner, lorsqu'il considère qu'il ne dispose plus de la confiance populaire. Comme de Gaulle en 1969, Chirac est aujourd'hui au fond du trou et, pour Marie-France Garaut, il devrait se retirer. Intéressant

Thème 2: dissolution ou démission? Invité: Jean-Louis Debré, ancien ministre de l'Intéreiur, président (chiraquien) de l'Assemblée nationale. Réaction: au lendemain de la position de Marie-France Garaud, le président de l'Assemblée est amené à se prononcer sur le même point et, bien que chiraquien se réclamant d'un gaullisme plus fidèle, il ne partage pas le point de vue de l'ancienne conseillère de Chirac, premier ministre. Pour le président de l'Assemblée, le gouvernement tire sa légitimité du chef de l'Etat qui, seul, juge de sa crédibilité et peut accepter (ou refuser) la démission du premier ministre. Les institutions de la Vème République, si elles peuvent être adaptées et remodelées pour répondre aux attentes des citoyens, sont loin d'être caduques: elles fonctionnent convenablement et ce n'est pas une crise, comme Clearstream, qui peut la faire chavirer (autrement dit, elles en ont connu d'autres !). Inutile

Thème 3: la politique économique du gouvernement. Invité: Julien Dray, fondateur de l'UNEF (syndicat étudiant) et de SOS Racisme, porte-parole du PS. Réaction: après l'adoption par le bureau national du PS du projet socialiste pour 2007, le porte-parole du parti, soutien de Ségolène Royal (qui pourrait en devenir le ministre de l'Intérieur, en cas de victoire), revient sur les 35 heures et les polémiques lancées par la présidente de Poitou-Charente. Selon lui, non seulement ouvrir le débat à des sujets qui ne sont pas considérés à gauche est un atout pour la championne des sondages, atout d'autant plus important qu'elle propose des solutions populaires (qui recoupent la volonté d'une majorité de Français), inovantes et efficaces. Quant aux 35 heures, dont il avoue qu'elles ont mal préparé dans certains secteurs économiques, il faut non pas revenir dessus pour les amélirer, mais s'employer à les généraliser dans tous les secteurs, par un véritable accompagnement. Pas mal

Thème 4: le projet du PS. Invité: Manuel Valls, député-maire d'Evry, proche de Lionel Jospin. Réaction: alors que le parti va adopter son projet pour 2007, Manuel Valls réagit à la situation qui touche le PS marqué notamment par la multiplicité des candidatures. Pour lui, le projet socialiste est équilibré et alternatif car il a été réalisé en commun, repose sur un socle auquel les fédérations vont ajouter des amendements sur les thèmes de leur choix, pour compléter ou préciser une des mesures préconisées. Le député-maire d'Evry déplore la multiplicité des candidatures et appelle même au désistement des plus farfelues, pour laisser place aux plus sérieuses. La supériorité du collectif sur l'individuel, constamment prêchée par François Hollande, autrement dit du projet sur le candidat, permettra au parti de donner au pays une vision sociale d'avenir, reposant sur la modernité des propositions et leur ancrage à gauche. L'objectif est de rassembler la gauche pour battre Sarkozy... Très bon

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