L'encombrement de nos villes

Après Londres notamment, la municipalité suédoise de Stockholm a décidé d'appliquer au 1er janvier dernier un péage en plein centre-ville, destiné à diminuer trafic et pollution, en privilégiant les transports en commun. Les automobilistes doivent ainsi s'acquitter de ce droit d'entrée, faute de quoi l'accès à la plupart des artères du centre-ville leur est refusé. Cette mesure vise essentiellement à réduire le trafic qui, dans toutes les capitales européennes, est un fléau contre lequel les municipalités tentent de multiples solutions. La mairie de Paris, depuis l'arrivée de l'équipe socialiste-Verts en 2001, a quant à elle décider de mener la bataille sur plusieurs fronts, d'abord en fermer certaines routes en été (les voies sur berge), ensuite en construisant des couloirs de bus favorisant ainsi les transports en commun... et cela semble fonctionner, d'près les chiffres que communique la municipalité.

Toutefois, il semblerait que les progrès enregistrés par Londres soit plus rapides et convaincants que ceux de la capitale française. Privilégier ainsi les transports en commun permet bien sûr de limiter le trafic mais aussi de mener une politique environnementale efficace, la réduction du nombre de voitures permettant une baisse de la pollution. Cependant, cette politique devrait être renforcée par une double mesure supplémentaire: d'abord un effort financier pour rendre les bus moins polluants par l'achat de véhicules propres ou encore la constrcution d'un tramway, électrique et ponctuel (car bénéficiant d'une voie parfaitement libre); ensuite, par une amélioration du cadre de vie (les parkings en centre-ville, désormais non utilisés, seraient transformés en espaces verts). Voilà ainsi une politique qui a de multiples avantages: un centre-ville moins pollué, plus préservé et un gain d'argent conséquent (péages et tickets de bus permettant le financement des autres mesures)... à suivre !