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JES6 - Pour une France Juste, Ecologique et Sociale

Ce blog rassemble mes idées et constitue une modeste pierre pour bâtir une alternance en 2022.

Patronat, taxe carbone, réforme des retraites

Sophie de Menthon, vous connaissez? Présidente depuis 1995 du mouvement Ethic (pour "Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance), elle est une chef d'entreprise... candidate, depuis hier, au poste de présidente du Medef. En avril 2009, elle a d'ailleurs démissionné du comité éthique de la principale organisation patronale, dirigée par Laurence Parisot (qui remettra prochainement son mandat Sophie-de-Menthon.jpgen jeu), se disant en décalage avec les ambitions de cette dernière à propos de la rémunération des grands patrons. C'est sur Europe 1 que cette femme de 62 ans (photo) a déclaré sa candidature affirmant, d'une part, vouloir représenter une alternative à la "patronne des patrons" sortante (jusque-là assurée d'une réelection, faute de challengers) et, d'autre part, vouloir proposer une autre voie. Peu critique à l'égard du bilan de Mme Parisot, Sophie de Menthon considère toutefois que l'image des entrepreneurs s'est, notamment au cours de l'année 2009, dégradée. Son objectif: changer l'image des patrons auprès de l'opinion en défendant quelques pistes concrètes comme un encadrement plus strict des hautes rémunérations (afin de dépasser l'inefficace "code de bonne conduite" du Medef) ou la réforme de la fiscalité de l'entreprise à l'échelle européenne... sans nier que le monde doit rester concurrentiel. Ses théories, exposées sur les ondes de RMC ou dans des livres, sont simples: sans croissance, les entreprises seront de plus en plus discriminantes; il existe un fossé entre les grands patrons, dont certaines pratiques sont condamnables, et les vrais entrepreneurs des PME qui investissent pour maintenir le tissu économique des régions dans lesquelles ils sont implantés. Bref, des théories que Nicolas Sarkozy aurait pu prononcer, tant elle semble frappée par le bon sens. Mais, cette candidature n'ira probablement pas très loin, faute de soutien à l'intérieur du milieu patronal: car, sans l'appui des grandes fédérations puissantes qui structurent le Medef, point de salut...

 

Et, pourtant, le Medef façon Parisot aurait besoin d'un bon lifting. Inutile de revenir sur le cas de la rémunération des grands patrons qui, en France, n'ont pas été encadrées par uen décision gouvernementale, le mouvement patronal ayant décidé de gérer, par lui même, ce dossier avec un code de bonne conduite... dont on peine à savoir s'il a permis de changer quoi que ce soit. Non: l'actualité fournit un autre exemple de ce risque (car c'est un danger qui pèse sur notre démocratie sociale) de décrochage entre le peuple et les chefs d'entreprise. Ce matin, par les médias, les salariés d'un site de PSA en région parisienne ont appris la prochaine fermeture de leur usine. Tout a déjà été dit sur ce dossier: et tout le monde retiendra que PSA ferme un site, en violation de son engagement à ne pas détruire d'emplois pendant cinq ans... après avoir reçu une aide de plusieurs milliards d'€uros fournie par l'Etat l'an dernier. La direction (relayée par le porte-parole du gouvernement, dès ce matin) aura beau expliquer que ce n'est pas un site productif, que les emplois ne sont pas supprimés mais déplacés sur un autre site de l'est du pays... le mal est fait ! L'engagement n'est pas respecté. Les profits passent devant la vie de centaines d'ouvriers qui ont établi leur vie familiale et sociale dans la région où ils travaillent. Le patron de PSA comprend-il que, quand on a fait bâtir une maison dans une région où l'on se plait, où les enfants sont scolarisés et ont leurs amis, on a pas envie de partir à l'autre bout du pays pour garder son job? D'aucuns répliqueront que, sans mobilité et sans faire preuve de bonne volonté, il est difficile - voire impossible - pour un homme de garder le même boulot durant toute sa vie de salarié. Certes. Mais, le bien-être de l'ouvrier et de sa famille n'est-il pas aussi important? Et si le conjoint du salarié de PSA a un boulot dans cette région... qu'il ne retrouvera peut-être pas facilement dans une autre contrée? Tout cela, les grands administrateurs d'entreprise, dans leurs bureaux parisiens, ne le lisent pas dans les chiffres d'affaires qu'ils scrutent à longueur de journée.

 

Que se serait-il passé si le président Sarkozy avait maintenu la taxe carbone, y compris pour les entreprises? Celles-ci auraient dégraissé encore plus rapidement, contraintes de payer un impôt de plus? Il n'y a guère le Medef pour se satisfaire du retrait de cette taxe. Certes, il est toujours plus facile de se déclarer favorable à un impôt une fois qu'il est retiré... et que nous n'avons plus à le payer ! Mais, les Français adhéraient (et adhèrent toujours) massivement au principe de cette taxe. Et, même si la contribution version UMP n'était pas la plus juste et la plus efficace, elle avait le mérite de constituer le premier pas d'une fiscalité écologique, présentée comme une révolution. Mais, les révolutions: les monarques en ont affreusement peur ! Et le roi élyséen a reculé, sous la pression de parlementaires davantage inquiets de la conservation de leurs fauteuils en 2012 que de l'avenir de la planète. Le plus lamentable, dans cette histoire, c'est l'argument utilisé par le pouvoir pour justifier cet abandon: la taxe carbone reviendra le jour où l'Europe en décidera ainsi. Avec de telles manoeuvres, l'Europe politique et écologique n'est pas pour demain. Non seulement l'équipe de Sarkozy accentue l'idée que si les choses n'avancent pas aussi vite qu'ils le voudraient, c'est la faute à Bruxelles... Mais, en plus, en se privant de l'occasion de donner l'exemple à nos partenaires, la France fragilise sa propre position sur ce sujet. Sans compter que, contrairement à ce qui a été dit, la France n'aurait pas été le seul pays à avoir une telle taxe, entourée d'Etats récalcitrants puisque la Suède possède une fiscalité écologique depuis plusieurs décennies... et qui n'a d'ailleurs pas freiné ses performances économiques ! Bref, sur ce thème, Sarko a tout faux. Et montre de manière limpide qu'il n'a aucune vision courageuse à long terme. Comme tous les politiciens, il refuse l'idée de perdre le pouvoir, le temps d'un mandat (2012-2017), tout en ayant mis en place une mesure impopulaire mais efficace ! Ce revirement nous en apprend, en fait, beaucoup.

 

Voilà donc que notre Président se prive de sa mesure révolutionnaire (qu'il avait osé comparer à l'abolition de la peine de mort... prouvant, aujourd'hui, qu'il a moins de courage que l'équipe de Mitterrand !). Et qu'il est donc désormais prisonnier de la réussite de sa (désormais seule) réforme-phare: celle du régime des retraites. Les négociations ont débuté lundi, au ministère du Travail. Et, là, premier indicateur: le changement de style. Point de convocation des centrales syndicales à l'Elysée pour fixer un cap ou connaître les pistes privilégiées par le gouvernement. Tous les responsables syndicaux ont été reçus, un par un, par le ministre, Eric Woerth (pour le coup, seul en première ligne)... quand le président s'envolait pour Washington. Pour moi, c'est un bon point. Le ministre concerné semble avoir toute liberté de mener des concertations pour lesquelles le calendrier est large. Il ne devrait donc pas y avoir de décisions précipitées et fixées à l'avance par l'Elysée: très bien ! Deuxième constat: participant lui aussi au débat, le PS n'a pas manqué d'indiquer que cette réforme, présentée comme LE grand rendez-vous du quinquennat, n'est... pas si urgente ! En effet, pour les socialistes (et je partage cet avis): s'il y a déficit du régime des retraites, c'est parce que les cotisations sociales le finançant ne rentrent pas comme il le faudrait... et donc que la prochaine réforme structurelle ne s'attaque pas aux véritables causes du problème. Or, le coeur du problème, c'est ce chômage de masse qui fragilise tout notre système de solidarité: les actifs sont de moins en moins nombreux et doivent payer les indemnités, de plus en plus élevées, des inactifs (chômeurs et retraités). Sans monter les uns contre les autres, il est clair qu'il serait plus logique de commencer par relancer l'emploi (et tendre vers le plein-emploi que le Conseil des retraites considère d'ailleurs comme un but à atteindre) avant de prendre des décisions sur l'âge de départ ou la durée de cotisations. Troisième (et dernière) remarque: tous les acteurs du dossier affirment qu'il n'y a que trois leviers (âge légal de départ, durée de cotisations, niveau des pensions). Sarko ayant exclu de toucher au 3ème, il ne reste que les deux autres. Et si (et c'est une proposition) on réfléchissait à diminuer l'âge d'entrée dans la vie active? Autrement dit (pour prendre un exemple concret), continuer à recruter des enseignants de 23 ans (à Bac +3) et non de 25 ans (à Bac +5) qui partiront en retraite deux ans plus tard? Ceci n'est qu'une piste... J'aurais l'occasion de développer davantage. Le dossier continuera de faire la "une" pendant quelques mois et je ne manquerai pas d'y consacrer un article complet.

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M
<br /> <br /> si je peux rajouter quelque chose, les métiers a haut cursus (bac+5 et plus) sont peut etre plus usant psychologiquement , car t'as une pression de fou, tu bosses facilement 50 heures si ce n'est<br /> plus pour les professions liberales. Tu as l'argent en retour mais t'as pas le temps de le depenser quasiment, onpeut pas tout avoir.<br /> <br /> <br /> Ca me rappelle une anecdocte d'un confrere avocat qui recrutait (et dans cette profession t'es en retrocession d'honoraires pas en salariat) et une candidate s'est pointé  à un entretien en<br /> demandant si le cabinet appliquait les 35 heures, la reponse fut oui sur 3 jours :-)) tu peux pas bosser 35 heures, t'as les clients aux fesses et tu dois les satisfaire et c'estnoraml. T'as une<br /> pression de fou. Moi j'ai abandonné sur depression :-))<br /> <br /> <br /> amicalement<br /> <br /> <br /> Matt<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Evidemment, Matt, tu peux "rajouter quelque chose".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je te rejoins sur la pénibilité morale de certains métiers. Notamment dans le secteur privé où la recherche de la rentabilité est plus prononcée que dans la fonction publique.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cela dit, cela ne se traduit pas aussi nettement dans les statistiques que la pénibilité physique qui rogne l'espérance de vie des ouvriers... Le problème de la pénibilité, c'est qu'elle doit<br /> être prise en compte, mais qu'elle fera toujours des mécontents. Chacun considérant que son métier est pénible pour telle ou telle raison. D'où la difficulté des gouvernements, de toutes<br /> tendances politiques, de définir ce qu'est la pénibilité et de mettre en place un mécanisme juste qui la prenne en compte.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voilà un autre sujet de friction, qui ne manquera pas d'apparaître !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Bonjour Aurélien<br /> <br /> <br /> J'suis pas du tout sur la même longueur d'onde que toi, désolé<br /> <br /> <br /> Une minorité qui habite en campagne ?????<br /> <br /> <br /> Heu ... Sais-tu que dans les villes de moins de 30000 habitant y a pas forcement de bus<br /> <br /> <br /> Sais-tu que travaillé à l'usine, la journée débute à 5h du matin et fini à 21h sans compter les nuits<br /> <br /> <br /> Sais-tu que les retraités en campagne vivent avec moins de 600 €/mois (voir même 400€)<br /> <br /> <br /> Et que sans moyens de locomotion, ils vivent dans leurs tombes à ciel ouvert<br /> <br /> <br /> Fautes de moyens pour se rapprocher des commerces<br /> <br /> <br /> Et avoir des aides c'est biens, mais beaucoups pour x raisons ne peuvent pas percevoir le Pact-arim qui aide les personnes agées à s'équiper de modernité pour leurs faciliter leurs quotidien ou<br /> arranger leurs maison.<br /> <br /> <br /> Mais bon, chaque coin du monde à ses avantages et ses aléas, c'est pas pour rien que nous avons le plus fort taux de suicide entre le retranchement, la pénibilité du travail qui emméne ma région<br /> dans le hit parade de la consommation d'alcool et un taux moins élever de chômage puisque nous sommes les moins bien payés et entourés d'entreprise agro-alimentaire avec des horaires parfois<br /> farfulues ^^<br /> <br /> <br /> Va donc expliquer dans les familles qu'il faut investir ne serait-ce que 400€ /Ans pour le bien de la planete, je pense que ca sera plus du foutage de gueule quand on constate notre durée de vie<br /> ....<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> (Re)bonjour Bria,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je pense m'être mal exprimé. C'est le géographe qui parlait en disant qu'une minroité de Français habite à la campagne. Car, en géo, la campagne, ce sont les communes de moins de 2500 habitants.<br /> Donc, les "urbains" sont, de ce fait, plus de 90%.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je sais d'autant plus que les communes de moins de 30000 habitants n'ont pas systématiquement de bus que j'habite une ville de 15000 habitants où la liste sur laquelle je me présentais aux<br /> dernières municipales proposait, précisément, d'en mettre en place.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cela dit, ma commune se trouve au centre d'un canton très rural avec une multitude de villages de quelques centaines d'âmes... qui se trouvent à quelques kilomètres de la ville. Les habitants de<br /> ces villages n'ont pas l'occasion de venir en ville très souvent. Mais, dans mon département, il existe des services de bus subventionnés par le conseil général pour proposer deux navettes<br /> aller-retour par jour. Certes, cela fait parfois de longs voyages, le temps de passer par tous les villages concernés. Mais, cette offre existe.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce qui est décevant, c'est l'abandon des petites gares qui, dans ces villages, permettaient de relier la ville la plus proche en 5 minutes avec des trains à tous les horaires de pointe (tôt le<br /> matin, pendant midi, en soirée). Ces offres-là, pas assez rentables, n'existent plus... parce que, précisément, elles ne concernaient qu'une poignée d'usagers potentiels. Il y a donc quelque<br /> chose à imaginer de ce côté...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais, pour revenir à notre échange sur la taxe carbone: en réponse à ton précédent commentaire, j'évoquais un mécanisme de compensation. Ce mécanisme reposerait sur la taxation, plus lourde que<br /> celle envisagée par Sarko, des citadins qui n'utilisent pas les transports en commun... afin de dégager de l'argent qui puisse être redistribué aux ménages modestes des campagnes qui n'ont<br /> d'autres solutions qu'utiliser la voiture. Ceux qui ont le choix pour changer de comportement paierait pour ceux qui ne l'ont pas (même si on peut "reprocher" - le mot n'est pas juste, mais tant<br /> pis - à ceux-là d'avoir fait un choix, conscient et libre, de s'installer à la campagne - pour des raisons qui pourraient être miennes !). C'est le propre de la solidarité. Et une fiscalité<br /> écologique, dans la mesure où elle doit permettre de gérer collectivement notre impact sur la planète, doit se faire au regad de cette nécessaire solidarité. Sinon, le projet n'est pas bon...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ajoute, pour finir, que les propositions que j'ai avancé en "phase 1" (c'est-à-dire avant l'instauration de la taxe) comportent deux volets: les prêts à taux zéro pour les ménages qui ont les<br /> moyens de s'équiper et des subventions couvrant une partie des travaux (et qui s'ajouteraient aux aides pré-existantes des départements et régions) à destination des ménages modestes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'espère que les mal-entendus sont levés. Mais, ce débat reste passionnant... Je suis d'ailleurs ravi qu'il fasse autant réagir. On a besoin de ce genre d'échanges pour avancer. Merci à toi, et<br /> bonne journée !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Pour la taxe carbone si je prend exemple dans nos campagnes<br /> <br /> <br /> La voiture et la dépense de fioul (chaudiére) représente un budget assez conséquent<br /> <br /> <br /> Donc elle est trés mal percue dans les zones défavorisés<br /> <br /> <br /> Personne n'est raccordées au gaz de ville ou l'opportunité d'utiliser les transports en communs. L'alimentaire à de toute facon un décalages trop important pour pouvoir nous rendre service.<br /> <br /> <br /> Donc j'approuve le gouvernement à vouloir enterrer ce projet<br /> <br /> <br /> Et doublement puisque nos vieux seront aussi les plus touchés de cette mesure<br /> <br /> <br /> Faible retraite, sans être équipé d'isolation et une consommation dépassant les 2000 litres de fiouls l'année. Arrivé à un certains âge elles (les personnes) deviennent plus sensibles<br /> aux baisses de températures<br /> <br /> <br /> Que Nicolas Hulot claque la porte puisque son idée ne plaît pas, c'est son probléme<br /> <br /> <br /> Mais qu'il mettent en périls les personnes déjà en difficulté c'est autre chose ....<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour Bria,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'exemple des campagnes et de leurs habitants est évidemment pertinent... mais trop caricatural. La très grande majorité des Français vit en ville.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne dis pas qu'il faille fragiliser les populations rurales, sous prétexte qu'ils sont ultra-minoritaires. Mais, toute mesure gouvernementale fera des mécontents. Or, pour ne pas être injuste<br /> (c'était le cas de la taxe carbone version Sarkozy), il faut que des mécanismes de compensation existent à destination des plus fragiles.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En fait, comme la gauche (et Mme Royal notamment) le disait dès le départ, il aurait fallu mettre en place une fiscalité écologique plus tard... après s'être donné le temps d'aider les ménages<br /> (et prioritairement, les plus fragiles) à s'équiper, à isoler leurs maisons... avec des prêts à taux zéro, des subventions non remboursables (pour les plus pauvres qui ne pourraient pas<br /> contracter un prêt), etc.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est bien l'état d'équipement des ménages tel qu'il est aujourd'hui qui pose problème. La contribution Borloo s'apparentait plus à un nouvel impôt, pénalisant pour l'exemple que tu cites. Et non<br /> un moyen de changer les habitudes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Laissons d'abord le temps aux Français de s'équiper pour changer leurs habitudes, avant de les taxer pour, finalement, pénaliser ceux qui n'auront pas fait l'effort de s'équiper ! C'est plus<br /> cohérent et plus juste.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Elle est super cette fille ! je l'ecoute souvent dans l'emission des Grandes Gueules sur RMC. Elle a des idées simples certes mais plein de bon sens.<br /> <br /> <br /> Quant a la taxe carbone, c'etait la premiere mouture qui etait la bonne mais ces vieillards du conseil constitutionnel ont en decidé autrement; apres ça aurait été une idée stupide en effet.<br /> <br /> <br /> Ton idée est pas mal pour la reforme des retraites mais ca ne concernerait que les fonctionnaires qui ont deja les retraites les plus hautes. Pour le privé, je vois pas d'autres solutions et meme<br /> avec une reforme on ne resoudra pas le probleme entierement a moins de se remettre a faire des gosses a gogo (bon les faire c sympa mais bon faut les élever apres ;-) ou de completer avec des<br /> plans privés ou publics pourquoi pas (cad controlé par l'etat).<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> Matt<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Salut Matt !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1- à propos de ma proposition de rajeunir l'âge d'entrée dans la vie active, je n'ai fait que prendre l'exemple que je connais le mieux... afin de souligner l'incohérence du gouvernement qui, à<br /> quelques semaines de s'attaquer au problème des retraites, a quelque peu aggravé celui qui concerne les enseignants. C'est ce paradoxe que je voulais souligner. Mais, une réforme de notre système<br /> éducatif, notamment pour permettre à ceux que l'école n'intéresse plus passés 14 ans, doit donner plus d'ampleur aux formations en alternance qui peuvent déboucher sur des embauches précoces...<br /> ce qui résoudrait, pour les métiers concernés, la question des retraites.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2- pour les autres métiers, qui nécessitent des cursus universitaires longs, ce sont souvent des métiers moins usants... qui peuvent donc être concernés par un recul de l'âge de départ en<br /> retraite. Mais, ce ne serait, là, qu'un artifice car nombreux sont déjà les salariés à partir à 62 plutôt qu'à 60 ans !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 3- enfin, la dernière piste que je n'ai pas évoqué (je me la réservais pour un article spécial retraites), c'est bien sûr la retraite par capitalisation avec des systèmes de cotisations<br /> individuels, "privés ou publics" (comme tu l'indiques). Mais, en entrant là-dedans, c'est l'affrontement garanti entre gauche ("contre") et droite ("pour", mais sans le dire trop fort). Et<br /> pourtant, il ne faudra pas faire l'impasse... faute de quoi la grande réforme annoncée ne sera qu'une réformette comme celle menée par Fillon (déjà !) en 2004.<br /> <br /> <br /> <br />